Le coaching, ou l’art de lever la tête
- Martine Galland
- 6 oct.
- 1 min de lecture
Dernière mise à jour : 24 oct.

J’aime beaucoup cette image. Ce chat, concentré sur la grille de sa caisse, ne voit pas qu’il suffirait de tourner la tête pour être libre de ses mouvements.
C’est très humain, cette tendance à s’enfermer dans la perception du problème. À scruter les barreaux, à tourner en boucle autour de ce qui ne va pas, de ce qui résiste, de ce qui fait mal. L’esprit se crispe, l’horizon se rétrécit, on finit par confondre la cage avec le monde. Quand toute l’attention est absorbée par la difficulté, il devient presque impossible d’imaginer qu’il existe un “ailleurs”.
Retrouver la possibilité d’un ailleurs
C'est ma vision du coaching : un espace où quelqu’un nous accompagne pour lever la tête, élargir le regard, et réintroduire du possible là où ça semble fermé. Ce n’est pas donner des solutions toutes faites, mais initier une bascule subtile — celle qui fait passer de la fixation à la curiosité, du contrôle à l’exploration, de la peur au mouvement.
Un accompagnement ne fait pas disparaître la grille. Il aide à en changer la perspective, à en comprendre le sens, à découvrir qu’elle est peut-être un repère provisoire, et non une prison.
Peu à peu, quelque chose se détend. En prenant du recul, en respirant plus large, la situation s’éclaire. Les options réapparaissent, parfois modestes, puis de plus en plus évidentes. Et avec elles, renaît cette liberté intérieure, celle d’agir autrement, de penser différemment, de se réinventer.
Le champ s’ouvre. Et l’on réalise qu’il a toujours été là — juste à côté, derrière le regard.


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